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Lyon Biscuit regarde vers l’avenir | Process Alimentaire Juillet 2024

12 . 06 . 2024



Nous tenons à remercier le magazine Process Alimentaire pour avoir mis en lumière les efforts de notre entreprise à innover et à se développer dans sont numéro de juillet 2024 :

À l’aube de son centenaire, la PME fourmille de projets

L’entreprise Lyon Biscuit qui se définit comme « un bâtisseur de gourmandises depuis 1925 », propose des biscuits premium, pour la consommation de desserts et plus particulièrement des glaces. Située à Clérieux (26) près de Valence, la PME de 20 salariés s’adapte à son environnement en perpétuelle évolution.

L’usine de 18000 m² est composée de trois lignes de fabrication de cornets moulés, deux lignes de cornets roulés, une ligne de coupelles et une ligne de timbales. À cela s’ajoute la production de toute une gamme de meringues, depuis le rachat de la société Sira en 2012, allant des meringues traditionnelles, comme pour la fabrication du dessert le merveilleux ou encore les meringues bicolores fourrées à la framboise ou à l’abricot. 2024 est une année pleine de promesses pour la PME. Son chiffre d’affaires est en nette progression (+20% à date par rapport à l’année précédente) grâce à la conquête de nouveaux marchés industriels et professionnels. Mais tout reste encore à jouer avec la période estivale, contrebalance Simon Nobili, le président de Lyon Biscuit.

Un nouveau packaging
L’entreprise traite principalement avec des professionnels et des artisans. La qualité de ses produits a été distinguée par la Palme d’Or de la Biscuiterie française 2022 avec un Diplôme de Mérite et de Prestige National remis par le Comité de France. Cependant, la grande distribution représente près de 35% de son CA. Une dizaine de produits, sous la marque « La Basquaise » sont disponibles. En 2024, c’est sur les meringues que l’entreprise augmente son offre. Trois nouvelles saveurs (orange, myrtille et citron) vont enrichir la gamme des gouttes de meringues qui comprend déjà les goûts vanille et fraise. Le changement le plus important concerne le packaging. Historiquement conditionnées dans une barquette thermoformée avec fourreau carton, les gouttes sont désormais commercialisées dans un sachet plastique 100% recyclable. « Le changement de packaging est une évolution naturelle par rapport à l’empreinte carbone de la société », commente le président. Les autres produits de la gamme La Basquaise vont également voir leur emballage évoluer. Un nouveau contenant de type « pâte à carton » va remplacer l’actuel en plastique. Prévu pour une mise en place en fin d’année, ce changement va nécessiter des ajustements sur les lignes de production. « Actuellement, nous avons des thermoformeuses pour le conditionnement de nos cônes et tartelettes. Celles-ci vont être vendues pour amortir le coût d’acquisition des nouvelles barquettes. La ligne va être adaptée par l’ajout de dépileuses et quelques modifications mineures sur les convoyeurs. Ce qui ne représente pas un investissement conséquent », explique Simon Nobili.

Le cours du cacao aura-t-il une incidence sur les prix ?
Interrogé sur la flambée du cours du cacao, Simon Nobili affirme que « même si cela concerne une petite partie des produits de la société, l’augmentation du prix du cacao, pourrait avoir une incidence sur les prix en magasins. Mais il faut être précautionneux car le temps d’application d’une revalorisation est relativement long, environ deux mois. Ce qui nous emmènerait en fin de saison estivale. Donc tout porte à croire qu’il n’y aura pas de répercussions cet été », explique-t-il. Concernant la farine, les contrats sont négociés à prix fixe pendant deux ans, c’est le cas également pour l’énergie. « La contractualisation nous permet d’obtenir une certaine sécurité dans nos approvisionnements, en prix et en disponibilité, assure-t-il. 70% des matières premières utilisées par Lyon Biscuit sont situées dans un rayon de 200 km autour de Clérieux.

Cap sur l’autoconsommation
Côté énergie, la PME va lancer pour cette fin d’année un projet d’installation de panneaux photovoltaïques en toiture pour de l’autoconsommation. Cette enveloppe de 180 000 euros va permettre d’obtenir 154 kWc d’électricité soit 30 à 40% de notre consommation électrique », précise le président. Pour l’évaluation de son empreinte carbone, l’entreprise à l’intention de travailler avec la société Carbo qui propose une plateforme pour maîtriser et réduire progressivement les émissions de CO2. Enfin, un projet est à l’étude à moyen terme avec la start-up Cixten pour valoriser de la chaleur basse température, provenant des fours de l’entreprise, en énergie utile.

Article rédigé par Christophe Meneust et publié dans Process Alimentaire Juin-Juillet 2024

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